jeudi 16 mai 2013

Pensée du jour...

C'est douloureux de devoir se justifier...

Avec l'entrée en PMA, on a du justifier des rapports sexuels que nous avions, de mon poids, de notre désir d'enfant... Mais à qui on demande ça quand tout se passe bien?

J'ai trouvé ça douloureux qu'on puisse penser que nous n'arrivions pas à avoir des enfants parce que nous ne faisions pas assez l'amour avec mon homme ou parce que j'étais trop grosse ou parce que peut -être dans le fond, nous n'avions pas VRAIMENT envie d'avoir un enfant. J'ai l'impression de ne plus avoir le droit de louper sexuellement une ovulation, de ne plus avoir le droit de m'angoisser un peu pour la grossesse ou la venue de l'enfant, sinon, c'est qu'on n'a pas VRAIMENT envie.

Et vous, vous avez eu ce sentiment parfois?

7 commentaires:

  1. Oui Lisette, j'ai souvent eu ce sentiment de devoir me justifier sur beaucoup de choses. Mon doc m'a demandé la dernière fait si je m'étais bien mise au sport comme il l'avait demandé? Mais y'en a eu d'autre comme ça...C'est dans ces moments là que le soutien est particulièrement important !
    Biz

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  2. oui j ai aussi eu ce sentiment-là. .. enfin je l ai encore même. .. une fois il y a longtemps quand je pleurais de ma situation avant d avoir ma fille ma mère m a dit que mon désir d enfant c était un caprice d enfant gâtée (merci maman... )
    et puis dernièrement après ma fausse couche (post tec... la grossesse spontanée moi connais pas) la psy m a demandé si j avais vraiment envie d un 2 ème enfant si j avais pas peur que ça "perturbe notre équilibre familial actuel"... franchement j ai trouvé la question déplacée. .. après un an d essai et 4 Tec (non remboursés par la secu) j ai trouvé moche qu on puisse me faire penser que j avais peut être pas bien/pas assez réfléchi à la question... je n ai eu que trop de temps
    et puis ma gynéco (non pma) qui me balance après le curetage qu on avait qu à faire l amour régulièrement sans penser conception que si j y pensais pas ça viendrait tout seul (ha oui c est vrai le sperme pourri de mon mari c est dans ma tête. .. d ailleurs il a juste fallu 3 ans et 9 traitement (2fiv) pour ma fille... une broutille. ..)
    merci les gens...

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  3. J'ai eu la chance qu'on ne m'ait rien demandé de la sorte... paradoxalement "grâce à" mes FC (ça ne laissait pas de doute sur l'idée que oui nous faisions bien l'amour au bon moment). Mais ça m'aurait vraiment gonflée. Ce qui me soule, ce sont les gens (pas les médecins) qui me disent encore "pendant tes vacances / pendant ta pause PMA / tu seras peut-être dans un meilleur état d'esprit pour concevoir" - toujours l'idée du facteur psy, du "lâcher-prise", auquel certains croient dur comme fer. Grrrrrrr.

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  4. M'en parle pas. La décision de stopper tout suivi médical pendant 6 mois n'a pas été facile à prendre, et en grande partie parce que ça me faisait culpabiliser de "rater des occasions"...

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  5. je n'ai jamais ressenti ça face aux médecins qui nous suivent... ma gynéco est vraiment extra. les SF aussi.
    Par contre, j'ai souvent l'impression de devoir me justifier face à nos proches. Me justifier d'être fatiguée, angoissée, déprimée.... alors que, qu'est ce qu'ils connaissent à tout ça?! ...
    Depuis que j'ai eu mon "+" , je suis angoissée.... et ça continue, ce sentiment de "ne plus avoir le droit de me plaindre" parce que "ça y est", je l'ai eue ma pds positive...

    courage, bises

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  6. Moi, c'est auprès des proches que je me justifie. Aujourd'hui, quand j'ai téléphoné à ma mère pour lui dire que la FIV était arrêtée, elle m'a demandé si le médecin avait pensé au fait que j'étais stressée et que ça pourrait être la raison pour laquelle mon corps n'a pas bien répondu au traitement (ah bon?). Hier, elle accusait les médecins ne nous avoir envoyé directement en FIV, sans penser par les IAC (mais qu'est-ce qu'elle y connait à la PMA? en plus, ça m'aide pas beaucoup...). J'ai l'impression de devoir toujours justifier, expliquer, nuancer... C'est fatiguant!

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  7. Sur le moment, quand les gynécos, et biologiste ont posé les questions, j'ai trouvé ça normal. Mais après coup, je me suis sentie mal, livrer mon intimité a des inconnues ... Puis avec le temps, on fait l'impasse là dessus avec le corps médical.
    Courage

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Une petite prose ?