mercredi 11 décembre 2013

La pudeur en PMA

A la suite de la lecture de l'article d'une copinaute (Dame Lapin), tout plein de souvenirs du début de la PMA me sont revenus en tête, notamment concernant la pudeur.

Je ne sais pas si certaines ont réussi à faire autrement, mais pour moi le parcours PMA a été un vrai deuil de ma pudeur. J'étais, et suis toujours dans ma tête, assez pudique, sans excès, mais bon, l'intimité, c'est l'intimité. Et je n'avais aucune envie de la partager avec quiconque autre que mon mari aimé. D'autant que je ne me trouve vraiment pas jolie et que je n'ai pas envie de mettre mon corps à nu devant des étrangers.


Mais très vite, il a fallu laisser la PMA s'introduire partout, psychiquement et physiquement.

Le premier souvenir difficile que j'en ai, une des premières étapes, c'est l'hystéro-salpingographie. En dehors de la douleur, je me suis sentie si... nue. On te place, à poil, sur une table froide. Les manips rentrent, ressortent, tu ne sais même pas qui c'est. Il y en a un, plus respectueux, qui te place l'équivalent d'une feuille de sopalin sur l'entrejambe. Super, tu n'as plus à choisir de cacher tes seins ou ta foufoune avec tes mains (parce que bon, mes mains ne sont pas assez grandes pour cacher les deux). J'avais tellement peur, je me sentais tellement vulnérable et j'avais beau me dire que c'était médical, je me sentais si mal. J'ai éclaté en sanglots juste après l'examen, appelé mon mari, j'aurais tellement eu besoin qu'il soit là, qu'il me serre dans ses bras, de me sentir autre chose qu'un corps. Et le médecin, croyant sans doute dédramatiser les choses, qui revient me dire que mon utérus "a une bonne bouille". Je ne sais pas pourquoi, cette manière de parler de mon intérieur m'a un peu déboussolée.

Le deuxième, ce sont les inséminations. Pas le jour J en tant que tel, mais la succession d'examens gynéco, d'écho endo, de piqures, toutes ces "agressions" par lesquelles j'avais l'impression de me maltraiter. Je n'aurais pas du le vivre ainsi, mais le malaise grandissait. J'avais de plus en plus besoin de me sentir femme dans les bras de mon mari, pour compenser, pour ne pas avoir l'impression de n'être qu'une génitrice en échec. Mais c'était sans fin... J'en venais à croire que c'était abimé dans mon couple, que je ne réussirais plus à être attirante, à me sentir désirable, que seul un autre homme qui ne saurait pas tout ce poids de la PMA pourrait me rendre tout ceci. J'ai essayé d'expliquer ça à mon mari, mais il ne comprenait pas. Pourtant, vu le cirque qu'il m'a fait pour aller voir l'andrologue, il aurait pu ;) Il a finalement compris, après une crise de larme, un soir, dans notre lit. C'était le jour de cette échographie horrible dont j'avais fait un billet. Je lui ai tout déballé, chaque examen froid, chaque brutalité consentie, chaque douleur infligée "parce que c'est pour la bonne cause".

Le troisième particulièrement difficile, c'est le jour de la ponction de FIV 1. Bien sur, il y avait aussi la peur, l'appréhension, le deuil total de l'enfant couette... Mais pas que. Il y avait aussi cette salle d'opération anonyme, cette infirmière qui me regardait à peine et qui me manipulait comme chacune des femmes avant moi et après, un numéro, et m'adressait des injonctions sans cœur "mettez vous comme ci", "la piqure de déclenchement a été faite", "poussez vos fesses"... Et moi, j'étais toute nue, les jambes écartées, face à la porte ! Ouverte !! Mortifiée... Quand le gynéco est arrivé, il m'a regardé et il a tout de suite placé un drap sur moi. Je n'ai jamais été aussi reconnaissante !

Je sais que c'est rien tout ça, pas si grave, et je crois que j'ai dépassé ça maintenant. Je me surprends à être de moins en moins pudique, notamment dans mes mots, j'espère que je ne mets pas mal à l'aise ceux à qui je parle de tout ceci. Je ne vis plus aussi mal, ni les échos endo (faut dire qu'après une bonne vingtaine en un an, ça devient routinier) , ni les examens gynéco, ni les transferts, ponctions et cie. J'ai lâché l'idée que je pouvais contrôler ces regards sur moi.Et j'ai mes petits "trucs" comme les chaussettes à motifs débiles que je n'oublie jamais quand je dois me mettre les fesses à l'air ! C'est pas sexy, mais ça me rassure...

Je sais que beaucoup de femmes parlent de ça concernant leur grossesse, leur accouchement... Peut être que c'est moi qui ai dramatisé tout ceci...

Comment vous l'avez vécu vous, la PMA et le rapport au corps, à votre intimité, votre pudeur ?

23 commentaires:

  1. Ah ben non non non, c'est pas rien, c'est pas 'pas si grave'. Un drap, un simple drap, c'est quand même pas bien compliqué de redonner un peu de dignité. Comme toi, j'en ai tant parlé à ma moitié, pleurer... j'ai aussi tant douter... Il a mis du temps à comprendre, et un jour a entendu l'effort que cela me demandais. Je ne suis pas moins pudique, je le suis même plus, j'ai besoin de me préserver. J'invente de nouvelles stratégies (un foulard en plus de la jupe et des chaussettes). Les seules questions que j'ai posé à l'infirmière avant le curetage ont été "comment cela se passe-t-il ? y'a-t-il un drap ? est-ce que je serais endormie avant ? je ne veux pas savoir/voir si l'on m'attache les pieds". J'ai une peur panique de ces examens, toujours, et cela a commencé avant d'entrer en PMA car je savais déjà que j'aurai droit au écho endo. Idem l'accouchement avec tant de monde me faisait flipper, je m'étais alors intéressée à l'ADD et aux maisons de naissance car je souhaitais une naissance me respectant et respectée (là où j'habite, c'est facile, c'est la frontière juste à côté). Depuis, l'attente fait que des barrières cèdent... mais bon c'est une autre histoire qui n'est pas d'actualité.
    Bref, tu fais de parler de cela. Je me demande même si ce n'est pas un peu BAMP de parler de ce thème... Allez, avec un peu de bonne volonté du personnel médical, je suis certaine que plus de respect est possible. Les efforts sont à mon sens à faire des deux côtés, du notre, du tien, et du leur aussi.
    Je suis heureuse d'apprendre que "tu vis mieux" tout cela grâce aux petites stratégies et chaussettes funny ! C'est si important de se sentir au mieux dans ce parcours, en confiance et traitée avec respect. Je t'embrasse fort.

    PS : J'étais justement en train de relire et trier mon blog... un des premiers articles écrit est "L'art du camouflage", un autre non publié se nommait "Le corps" (en le relisant, je pense un jour le publier) bien d'autres ont suivi, c'est un thème récurent chez moi, et je me rappelai bien que chez toi aussi. Je te comprends et te soutien. Des bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh la vache la tartine, désolée...

      Supprimer
    2. Oh non, merci pour ta tartine, je me sens moins seule... Si tu savais comme c'est en grande partie ce qui me bloque pour l'AG de la ponction ou pour accepter un curetage etc... Je n'ose pas poser ces questions car je connais l'envers du décors, je sais bien comment ça se passe et j'ai trouvé ça parfois si peu respectueux pour les femmes qui se confiaient aux médecins, à corps nus. Il y a des gens très à l'aise avec leur corps, moi j'ai besoin de temps, qu'on m'apprivoise... Ça n'a pas sa place en PMA... Tu as raison, ça pourrait être un objectif Bamp, c'est vrai... A la fin on en vient a accepter tous ces gestes parfois réalisés sans le minimum de "forme", parce que c'est comme ça... Pourtant, parfois, il suffirait de peu de chose pour que ça soit mieux vécu, juste ne pas ignorer que c'est difficile pour nous, les patientes. Merci Bounty...

      Supprimer
  2. C est marrant j y pensais dernièrement à ses changements face à notre pudeur, j ai toujours été méga pudique, ado je vivais comme une horreur les vestiaires des gymnases. Pour tout dire même seule j avais du mal à rester nue, genre après la douche vite vite une culotte. Puis il y eu les 47325 endovaginales (au moins), ll HSG, la cœlioscopie et j ai perdu toute notion de pudeur et intimité et j ai envie de dire heureusement ça a été une bonne préparation à l accouchement avec une SF qui a passé la journée de travail la main dans mon vagin... Puis les hospitalisations où je devais montrer ma cicatrice et garniture toutes les 5 min (sans compter que j allaitais en même temps). Franchement si j n avais pas désacralisé ce corps nu j aurai eu vraiment du mal. Par contre j ai comme toi un horrible souvenir de l HSG et d être nu sur la table de radiologie j avais l impression d être hors contexte médical et il n y avait que des hommes autour de moi...brrrr rien que d y penser.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu m'as rappelé ce moment où j'ai eu tellment honte après une ponction, j'avais mal, j'étais dans les vapes et l'infirmière me demande une fois dans la chambre si je saigne. Je lui dis non, je sentirais, et elle me dit montrez moi ! Je me suis sentie tellement mal à l'aise de devoir ouvrir ma culotte pour montrer la garniture (miam ce terme !).
      Merci pour ton message :)

      Supprimer
  3. c'est dingue car tout dans ton article prend aux tripes, mais c'est lorsque j'ai lu "ce n'est rien" que j'ai bondi. je comprends ce que tu as voulu dire par là, mais c'est tellement, tellement traumatisant (pour moi du moins) que c'est tout sauf rien. Bien qu'effectivement ce soit peu de choses comparativement à ce qui se trame dans nos têtes et nos coeurs...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour moi aussi mais je veux dire que ça reste médical, c'est pas un viol, j'essaie de relativiser en disant que ça n'est rien :) Mais oui, c'est assez traumatisant par un certain coté... Merci beaucoup de ton message :)

      Supprimer
  4. C'est complètement ça! Moi aussi j'ai pleuré après mon hystérosalpingographie (nom de médeu déjà!). Sans déconner, j'ai eu l'impression d'avoir été victime d'un viol, pourtant je savais que ça n'avait rien à voir mais ça m'a beaucoup retourné aussi.
    Aujourd'hui, je pense que ça me traumatiserait moins si j'avais à y retourner car entre temps, j'ai montré mon entre-jambes et mes fesses à tellement de gens que je pense être passée à l'étape "je m'en fous maintenant tant que vous ne me faites pas mal".
    Mais je dois avouer que de tomber sur un gynéco super humain dans mon centre amp m'a aidé à relativiser tout ça.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah c'est exactement ce que je me suis dit après coup ce matin ! L'HSG (de son petit nom) a sans doute été si traumatisante parce que c'était le premier contact frontal avec ce que serait la PMA... Mon gynéco actuel est aussi vraiment respectueux je trouve même si je suis toujours un poil mal à l'aise de me présenter à poil devant lui...
      Merci Eloise de continuer à passer, ça me touche vraiment...

      Supprimer
  5. oh non, ce n'est pas "pas si grave" !!!
    J'ai eu beaucoup beaucoup de mal aussi. J'ai tjrs été très pudique, et ai eu du mal à accepter mon corps, alors là, le montrer à tout bout de champ, c'était à chaque fois une épreuve et j'ai essayé de trouver des "combines" pour adoucir un peu tout ça...Pour l'hystérosalp..., ma gynéco m'avait dit de mettre un Tshirt long, ce que j'ai fait. A chaque écho endo, je m'habillais en jupe/robe... Ce qui m'a le plus "traumatisée", c'est l'IAC 1. Ce n'était pas ma gynéco PMA, mais un des 2 autres. Il a eu beau mettre un morceau de papier à l'entre jambe, je crois que je ne me suis jamais sentie aussi... honteuse.... honte d'être là les jambes écartées face à lui, honte de ne pas savoir faire un "bébé toute seule" sans pipette dans mon utérus aussi...
    La pudeur ne s'est pas envolée avec la grossesse... Je suis tjrs aussi gênée à chaque visite mensuelle, pourtant avec ma gynéco PMA qui est géniale, tjrs... j'appréhende bcp le prélèvement vaginal que je dois faire d'ici une dizaine de jours, et encore plus l'accouchement, avec tout ce monde autour de mes jambes écartées.... Quant à l'allaitement, si je n'arrive pas à me décider à un peu plus d'un mois du terme, c'est aussi parce que c'est cette pudeur qui me bloque...
    Et tout ça, PMA + Grossesse, font maintenant que je ne suis même plus à l'aise devant mon Amoureux, et j'appréhende aussi beaucoup l'après grossesse pour ça... comment me retrouver, comment nous retrouver?...
    L'important, je crois, est le respect... le respect des médecins envers nous, le respect envers soi-même aussi.... Si tu peux trouver des ptites "stratégies" pour contourner un peu tout ça, c'est super.
    Grosses bises, je pense bien à toi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ca me rassure un peu de ne pas être la seule à me sentir "honteuse" dans tout ça... Oui, la prise de conscience que faire un enfant, c'est accepter une pipette dans l'utérus est assez perturbante... Pour le coup, étrangement, je vis beaucoup moins mal la perspective d'un accouchement ou de l'allaitement... J'espère que ça te sera moins difficile que tu ne le crains.

      Supprimer
  6. Je déteste me mettre toute nue devant des inconnus. Je me sens si vulnérable et fragile... c'est un véritable supplice. Je n'en ai jamais trop parlé avec mon homme mais je n'ai qu'une hâte, c'est que tout ça soit enfin fini… Pendant tout ce parcours, j’aurais vraiment eu l’impression d’être une « machine ». Le pire c’est l’échographe qui te laisse la sonde dans le vagin sans la tenir, je supporte vraiment pas ça… Et ceux qui te préviennent même pas quand ils introduisent la sonde… « Et oh, je suis là, tu peux me parler et me dire ce que tu fais !!! » Et quand tu fais un examen gynécologique en plein jour, la porte ouverte ou avec un ou des stagiaires…. Bouh… la galère.
    Bref, je sais pas si ce sentiment de vulnérabilité me passera un jour mais j’espère que oui, car chaque fois que je me déshabille, je n’ai qu’une envie c’est me rhabiller.
    Je vais surement essayer les supers chaussettes à motifs…
    Bises Lisette… et bon courage.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est normal je pense quand on est "sain" de se sentir vulnérable nue, je veux dire, c'est humain. Pour le reste, je suis tellement d'accord, juste humaniser un peu ce geste technique refait 50 fois par le médecin mais qui pour nous n'est pas simple du tout... Pour aider mon mari à comprendre, je lui ai dis d'imaginer qu'on lui fasse un toucher rectal encore et encore et encore... Ben il a bien comprit :D

      Supprimer
  7. J'étais pudique aussi, mais ça c'était avant. Les échos endo, au final, je m'y suis rapidement habituée. Il faut dire que je suis phobique des PDS, donc je me rendais d'avantage malade pour la PDS, et une fois arrivée pour l'écho, j'étais tellement soulagée que la piqûre soit finie que je montrais mes fesses me gênait moins.

    En revanche, au début, c'était très dur. Et surtout le jour de hystérosalpingographie, tout comme toi ça a été un traumatisme, d'être nue comme un ver sur une planche, devant tout ce monde.

    Maintenant ça ne me fait - presque - plus rien, mais j'ai l'impression d'avoir perdu, en même temps que ma pudeur, un peu de dignité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui... Tu as le mot juste... Il faut lacher pas mal de dignité pour accepter tout ceci... Et je crois que c'est malheureusement une constante dans toute "maladie". Se laisser soigner, c'est un peu ça aussi... Et c'est difficile.

      Supprimer
  8. C'est sûr, la PMA nous soigne (un peu) de notre pudeur. J'ai fait beaucoup de chemin à ce niveau là. Avant, je me rendais malade avant une visite gynéco. Maintenant, je ne dirais pas que c'est une partie de plaisir mais j'y vais sans trop d'appréhension. Je me rends compte en fait que je suis beaucoup plus à l'aise avec les médecins en général : maintenant, on n'a plus besoin de me prendre la tension deux fois, en début et en fin de visite. Et ça c'est plutôt positif !
    Pour l'HSG, je ne me souviens pas avoir été nue comme un ver, je crois qu'on ne m'avait fait enlever que le bas... En fiat, pour moi, le pire, c'est quand même les transferts,les pattes écartées et mon homme à côté de moi. Et pourtant, je trouvais important qu'il soit là.
    Gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour moi c'était pas une maladie ma pudeur :D Pour ma part, je suis sure que j'étais nue pour l'HSG... Même qu'il faisait vraiment pas chaud...
      Tu as raison, j'ai oublié d'en parler, mais j'ai du faire un grooooos effort pour accepter la présence de mon mari pendant les examens ou transfert. Vraiment très très gros, ça m'angoissait qu'il me voit comme ça et qu'il puisse risquer de ne m'imaginer QUE comme ça...

      Supprimer
  9. Après avoir fait de la PMA en France, aux US et en Inde, je suis vraiment en colère contre la France: Ca se passe pas comme ça ailleurs, et ils ne s'en portent pas plus mal! Aux US il y avait toujours un drap en papier, et pas de la taille d'un sopalin (du coup, bonjour le gaspillage). Ici en Inde, il y a toujours en drap (qui reste toute la journée donc pour les psychorigides de l'hygiène c'est pas top) et les médecins c'est que des femmes dans la clinique où je vais.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, merci Lara, ça me confirme ce que je pensais et avais vu... Pfff...

      Supprimer
    2. C'est vrai que homme ou femme, pour moi, ça ne change pas beaucoup, mais le drap, oui, ca semble si basique... Bon, pour relativiser, mon gynéco fait toujours attention et je lui en suis très très reconnaissante. Merci Lara !

      Supprimer
  10. Bizarrement je suis très pudique (ou complexée ?) dans mon quotidien, mais pas un brin du moment où je franchi un cabinet médical.
    J'arrive vraiment à séparer,cloisonner tout cela.Pendant les actes médicaux j'ai bien conscience de n'être qu'un bout de lard.
    En revanche, les pattes écartées et la porte ouverte je trouve cela très irrespectueux. Il y a quand même des limites à ne pas franchir !
    Bisous

    RépondreSupprimer
  11. Par chance pour l'hystéro je n'étais pas entièrement nue, et le personnel médical (ils n'étaient que 2) était adorable, ce fût une réelle chance, j'en étais émue après, c'était la toute première fois qu'un personnel médical fût à mon écoute, ils m'avaient bien rassurée, et m'avaient aidée à me détendre.
    Pour ce qui est des autres examens, comme les échos par exemple, ça me rend malade à l'avance. Parce que la gygy n'est pas aimable, mais aussi parce qu'elle me fais mal, elle enfonce la sonde d'un coup, sans lubrifiant, on sait bien qu'une femme stressé l'est de partout, alors ça ne m'aide pas à me sentir à l'aise.
    Pour ce qui est du transfert de brybrys, ça va, j'ai un drap, de la musique, la lumière tamisée, donc ça va, mais je suis stressée quand même, et le transfert me fais mal.
    Je n'arrive pas à être zen, dès que je foule le sol de la clinique, j'ai la gorge serrée, le stresse monte.
    Je pensais, qu'à force, je m'habituerais mais non, ma pudeur en a pris un sacré coup.
    Parfois je me dis que ce n'est qu'une formalité, d'autres fois, j'ai du mal à m'y faire.Être nue devant les gynécos, etc, je me sens si vulnérable, pas seulement nue physiquement.

    Bonne idée les chaussettes, je vais essayer, peut être que ça me permettra de me sentir mieux ;)
    A bientot

    RépondreSupprimer
  12. L'HSG a été un souvenir très dur pour moi aussi, le pire moment en termes de non respect de la pudeur. J'ai toujours été très pudique, je préfère me contorsionner à l'intérieur d'un t shirt pour changer de haut de maillot à la plage plutôt que de montrer un demi nichon pendant un quart de seconde... Et ça n'a pas changé avec la PMA. Je déteste toujours autant le trajet cabine-fauteuil, je déteste que la plupart des gynécos ne pensent pas à proposer un drap de papier pour se cacher et je suis bien contente que le Caméléon fasse les échos presque dans le noir. Mais bon... Avec le temps, j'arrive à faire avec... Je crois que c'est normal d'avoir du mal à supporter ça.
    Je trouve que ton illustration est très belle et très parlante.
    Bisous Lisette

    RépondreSupprimer

Une petite prose ?