lundi 12 novembre 2012

Un bébé nommé "thèse"

A 1 semaine du début de la thèse, je réalise le travail monstrueux à fournir, les doutes, remises en questions, avancée à tatons... Tout ça dans ma petite tête qui n'a jamais confiance en elle, ça promet !

Mais c'est bien, ça me distrait, ça détourne (un peu) mon esprit de ce projet bébé, les semaines me semblent moins longues... Je fais turbiner mes petits neurones, je pédale dans autre chose que PMA, zozos, date de fécondité, cycles pourris, bébés qui naissent et ça fait du bien.

Et mon directeur de thèse qui me racontait la vie de ses 3 petits garçons il y a quelques jours en vient à me poser la question : "et toi, tu veux des enfants?". Question à laquelle je ne m'attendais pas ce jour là, et j'ai répondu, très spontanément : "Oui, mais on n'y arrive pas. Je voulais une grande famille, c'est compromis. En attendant, je fais un  bébé thèse...". Évidemment, comme d'habitude, il était muet après, mais moi, ça m'a fait rire !

Bon, gestation de 2 ou 3 ans, il a intérêt à être beau ce bébé !

6 commentaires:

  1. Coucou je viens de découvrir ton blog... PMA, thèse, franchise,... ca me parle ! Une sombre histoire d'OPK, un conjoint chercheur venant de finir sa thèse, une franchise rendant bouche bée la question bébé... Bref, je te souhaite des beaux bébés dans tes 2 projets, et plus rapide pour l'un que pour l'autre !

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  2. Oui aussi maintenant je prends un certain plaisir à répondre "je ne sais pas, on n'y arrive pas" à la question très intrusive "et vous c'est pour quand?".
    La réaction est la même chez tous : le malaise.
    En même temps, ne posez pas de questions très personnelles si vous ne vous attendez pas à recevoir une réponse très personnelle aussi !

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  3. Oui, c'est comme le "tu vas bien?" qui scotche dès que la réponse est autre que oui ;)

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  4. Alors ça y est, c'est parti alors...
    Comment te dire qu'instinctivement, j'ai eu envie de te serrer très fort dans mes bras et de te dire que ça allait aller ?...
    Tu pourras ajouter "la thèse" aux multiples raisons qui expliqueront, pour tous les gens (cons) qui t'entourent, le pourquoi des difficultés à te reproduire : si j'avais reçu ne serait-ce qu'un euro à chaque fois qu'on m'a dit que mon hypofertilité était la conséquence de ma thèse, je serai aux Maldives, là....
    Allez, courage, dans 3 ans, c'est fini !!!

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    1. Merci Lucette :)
      Avant de commencer la thèse, on me disait que c'était l'hopital, ou bien les gardes...
      Je tente une alternative !

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Une petite prose ?