Ça faisait bien longtemps que je n'étais pas revenue sur ce blog que je relis de temps en temps pour me rappeler, pour me souvenir du parcours et me réjouir des deux petits miracles que nous avons la joie d'élever. Franchement, parfois, c'est difficile, et ces petits gnomes nous causent bien du souci. On est fatigués, il faut sans cesse s'adapter, le temps libre, tu oublies, mais je sais mesurer la chance que nous avons.
J'ai un peu honte, de venir et dire ici, mon désir d'un petit troisième. Alors que je sais combien ailleurs sur d'autres blog certains espérent si fort d'être parents. Mais voilà, on est submergés et pourtant, dans notre couple, croit le désir d'un autre enfant. J'ai confiance, nous lui ferons de la place, quitte a moins travailler ou à s'organiser autrement.
Encore faudrait-il que dame nature y mette du sien !!!
Depuis la fausse couche en août 2017, aucun bébé n'a accepté de venir grandir dans mon utérus.
Il n'y a pas l'angoisse que l'on connaît avant d'être parents. Juste un désir croissant et une frustration croissante aussi. Je n'arrive pas à me dire que nos enfants resteront deux. Mais si le troisième ne vient jamais, je sais que nous serons heureux malgré tout. Nos filles ne sont pas très grandes, mais j'ai bientôt 35 ans et je me dis qu'au vu des difficultés, ça ne sert à rien d'attendre plus. Depuis 15 mois, c'est chou blanc à chaque cycle. Alors on repart à l'attaque. Mon gyneco ne nous propose que les FIV, mais je ne suis pas complètement prête. Sur les conseils de ma généraliste, et d'une amie gynécologue, je pense tenter quelques mois avec du Clomid et nous verrons bien. De toute probabilité, rien ne viendra, mais j'y met malgré tout un espoir. C'est idiot, j'ai déjà pris du Clomid et ça n'a jamais fonctionné. Et puis je vois bien que ce n'est pas très sérieux de le prendre tout seul, sans adjuvant, et sans un réel accord de mon gynécologue. Mais avant de sortir l'artillerie lourde, j'aimerais tenter. Faire mon deuil d'un enfant suivant sans difficulté.
Advienne que pourra...
Gamètes en grève !
jeudi 29 novembre 2018
lundi 11 décembre 2017
Petites news
Je ne parviens pas à le lacher complètement ce blog... Et en même temps, je déteste y revenir... J'y ai mis mes tripes à l'air, et mon ventre se serre très fort quand je relis certains articles. J'ai 2 magnifiques petites filles et pourtant, je n'ai pas encore complètement digéré la souffrance de l'incertitude. En même temps, chaque jour, je me dis que mes miracles sont d'autant plus précieux que je les ai tant désirées. Quand il y a des moments un peu tendus avec mon mari car malgré tout, 2 petites en 2 ans n'est pas une sinécure, on se rappelle. Et on se dit, mon dieu, quelle chance nous avons.
Nous espérons maintenant un petit 3ème. L'attente n'a rien à voir ! Mais j'espère qu'elle ne s'éternisera pas. Une fausse couche pour le moment, j'espère aussi tellement que ce sera la dernière. 3 fausses couches, 2 bébés bien en vie, il faut équilibrer !
J'ai eu la chance de bénéficier d'un TEV récemment, mais ça n'a pas pris. On fera un autre TEV avec notre dernier mini embryon en janvier. J'ai été triste de l'échec, c'est bête mais je m'étais attachée à ce findus à qui on paie sa pension de glace depuis 3 ans. Un espoir qui s'est envolé mais aussi un tout petit mini nous qui n'est plus.
Je pense chaque jour aux couples infertiles et aux mamans en espoir. De tout coeur avec vous.
Nous espérons maintenant un petit 3ème. L'attente n'a rien à voir ! Mais j'espère qu'elle ne s'éternisera pas. Une fausse couche pour le moment, j'espère aussi tellement que ce sera la dernière. 3 fausses couches, 2 bébés bien en vie, il faut équilibrer !
J'ai eu la chance de bénéficier d'un TEV récemment, mais ça n'a pas pris. On fera un autre TEV avec notre dernier mini embryon en janvier. J'ai été triste de l'échec, c'est bête mais je m'étais attachée à ce findus à qui on paie sa pension de glace depuis 3 ans. Un espoir qui s'est envolé mais aussi un tout petit mini nous qui n'est plus.
Je pense chaque jour aux couples infertiles et aux mamans en espoir. De tout coeur avec vous.
mardi 29 mars 2016
Pour donner de l'espoir à ceux qui passeraient sur ce blog...
Il y a un peu plus de 6 mois maintenant, une petite graine à germé... Hé oui, après des années de PMA, à peine 6 mois après la naissance de notre petite, je suis tombée enceinte sans même croire que ça serait possible. Et j'ai réalisé qu'une nouvelle petite vie grandissait en mon sein à 4 mois de grossesse ! Un vrai miracle !!! Un miracle de le découvrir après le temps des angoisses, après le temps des fausses couches... Un miracle qui nous rend tellement heureux... Un miracle que je ne comprends vraiment pas, mais que je souhaite à toutes celles qui en rêvent...
mercredi 30 septembre 2015
6 mois (et demi !) d'un amour incroyable...
Nous avons tellement tellement tellement de chance d'avoir notre enfant depuis un peu plus de 6 mois dans notre foyer. Chaque jour je réalise combien ce miracle est grand et merveilleux, et chaque jour en couchant mon enfant, je pense à tous ces parents qui attendent ou ceux qui n'ont plus l'espoir.
Attention ce post est dégoulinant. Je voulais donner quelques nouvelles parce que tant de blogs "éteints" m'ont aidées pendant ce parcours. Et puis, je sais qu'un jour, j'espère bientôt, la PMA sera à nouveau mon quotidien.
Notre enfant nous comble, elle vient éclairer chaque instant où je suis avec elle, je suis émerveillée par chacun de ses progrès, par son petit caractère bien trempé, par sa joie et son petit air sérieux quand elle découvre. Elle me manque chaque instant où je ne suis pas avec elle comme jamais je n'aurais imaginé. Je me prends la tête, sur comment continuer à l'allaiter au mieux, sur comment concilier toutes les obligations, sur comment la rendre heureuse, paisible, lumineuse, confiante, bonne... Je me prends la tête sur ce monde que nous lui offrons et qui parfois marche sur la tête... Mais combien ces questionnements me semblent doux, combien ses multiples réveils nocturnes me semblent doux, combien ces courses effrénées transport boulot nounou maison me semblent douces, combien cette logistique quotidienne si routinière me semble douce, quand je vois le sourire radieux de ma fille.
60 (et 1) cm d'un incroyable amour qui peuple chacune de nos pensées.
Et je souhaite ce même bonheur à chacun/e d'entre vous... si si si fort.
Attention ce post est dégoulinant. Je voulais donner quelques nouvelles parce que tant de blogs "éteints" m'ont aidées pendant ce parcours. Et puis, je sais qu'un jour, j'espère bientôt, la PMA sera à nouveau mon quotidien.
Notre enfant nous comble, elle vient éclairer chaque instant où je suis avec elle, je suis émerveillée par chacun de ses progrès, par son petit caractère bien trempé, par sa joie et son petit air sérieux quand elle découvre. Elle me manque chaque instant où je ne suis pas avec elle comme jamais je n'aurais imaginé. Je me prends la tête, sur comment continuer à l'allaiter au mieux, sur comment concilier toutes les obligations, sur comment la rendre heureuse, paisible, lumineuse, confiante, bonne... Je me prends la tête sur ce monde que nous lui offrons et qui parfois marche sur la tête... Mais combien ces questionnements me semblent doux, combien ses multiples réveils nocturnes me semblent doux, combien ces courses effrénées transport boulot nounou maison me semblent douces, combien cette logistique quotidienne si routinière me semble douce, quand je vois le sourire radieux de ma fille.
60 (et 1) cm d'un incroyable amour qui peuple chacune de nos pensées.
Et je souhaite ce même bonheur à chacun/e d'entre vous... si si si fort.
lundi 23 mars 2015
Le jour où elle m'a faite mère...
La naissance a été épique. Après avoir perdu des eaux vertes, je me suis mise en travail spontanément, mais ce n'etait pas assez rapide pour la pitchoune qui commençait a souffrir dans mon ventre. L'esuipe médicale a mis le paquet pour diriger le travail avec des hormones mais ça n'a pas suffi et le cœur de Pimprenelle décèlerait à chaque contraction, de plus en plus violente. Il a été décidé de la sortir par césarienne, sur le moment, grande déception et beaucoup d'angoisse. Juste après, beaucoup de douleur. Avec le recul, juste une immense joie qu'elle aille bien, ça n'a pas beaucoup d'importance la porte de sortie. Mais décidément, on aura rien fait dans les règles !
Mais le résultat, c'est tant d'amour pour notre toute petite, un amour qui nous dépasse, le sentiment qu'on l'attendait elle et pas une autre, qu'elle a toujours été là. Quand on reparle PMA, on dit "quand on attendait Pimprenelle", quel étrange sentiment.
Les débuts sont chamboulants, un bébé force a vivre dans l'instant avec son lot d'épuisement et d'émerveillement. Elle change tellement vite et elle est si petite...
Comme nous sommes comblés... Et ne passe pas un instant pendant lequel je ne mesure pas notre chance immense, avec le souhait que tout le monde puisse connaître ce bonheur, quel que soit le chemin...
Merci a toutes qui avez rendu mon attente plus tolérable, qui m'avez permise d'y croire et aidée à m'accrocher, merci infiniment parce que le résultat dépasse toute mes espérances.
lundi 29 décembre 2014
Tout va bien...
Je ne poste plus, je n'y arrive plus. J'avais créé ce blog dans une période de telle angoisse de ne pouvoir imaginer simplement nos enfants, il a été un grand soutien et pourtant maintenant que Pimprenelle s'épanouit en moi, plus un mot ne sort...
Je ne comprends pas bien pourquoi je me sens incapable de raconter ici les émois de cette grossesse ou pire encore, pourquoi je n'arrive pas à poursuivre mes encouragements pour l'une ou l'autre si courageuses... Je me réjouis pour les naissance, pour les petits pas en PMA, j'ai le cœur serre en lisant les échecs mais je me fais discrète, comme si je me forçais à regarder devant, mais pas trop, pour ne pas penser non plus au moment où je souhaiterais repiquer.
Je ne sais pas parler du bonheur immense que nous vivons sans avoir mal de savoir que d'autres l'espèrent en vain.
Tout va bien... Pimprenelle me laboure le ventre avec une vitalité qui m'émeut tant, je me sens tellement chanceuse. Elle devrait naître mi mars et je m'arrondis à mesure que le terme approche. Nous réalisons peu à peu que c'est bien vrai en achetant des petite vêtements, en aménageant sa chambre, en parlant poussette... Et c'est aussi magique que je l'espérais.
Un immense merci à celles qui ont si gentiment pris des nouvelles...
J'espère que 2015 comblera toutes celles qui attendent encore ! Je prie dame cigogne chaque jour !!
Plein de bisous et de merci pour aller avec les paillettes de ce temps de fête et à bientôt :)
jeudi 9 octobre 2014
Larmes de joie...
Tout va bien et je n'ai jamais été aussi heureuse, je n'arrête pas de pleurer, tout me semblait suspendu, quel soulagement, quelle joie, quelle immense chance...
Notre bébé va BIEN !!!
C'est si merveilleux...
Plein d'ondes positives vers chez vous, merci infiniment pour vos messages de soutien alors que je suis si absente, merci merci merci...
Notre bébé va BIEN !!!
C'est si merveilleux...
Plein d'ondes positives vers chez vous, merci infiniment pour vos messages de soutien alors que je suis si absente, merci merci merci...
Le souffle retenu...
Cette grossesse est loin d'être paisible. D'abord, comme toutes les PMettes, je ne me sens pas légitime, je ne réalise pas, quand quelqu'un me félicite ou a un quelconque égard à mon encontre, je fronce les sourcil, je me réjouis sans y parvenir vraiment. Je n'arrive même pas à en parler ici de cette grossesse si désirée.
Sans doute aussi parce que depuis le début, on sait qu'il y a cette épée de Damoclès, cette anomalie chromosomique qui peut tout faire chavirer. Des chromosomes mal fichus que je lui aurais transmis.
On a fait l'autruche un moment, on se disait que si la fausse couche nous épargnait, si les échographies étaient parfaites, notre enfant ne pouvait PAS être aussi malade que les généticiens le craignaient.
Après plusieurs rdv en diagnostic anté-natal, on a réalisé que si, que même avec des échographies parfaites, son cerveau pouvait être très très atteint et que dans ce cas, jamais notre bébé ne bougerait volontairement, ni ne parlerait, ni ne communiquerait, dans l'incapacité de réfléchir, de penser, avec une épilepsie qui détruirait le peu de capacité qui resterait. Nous n'étions pas certains de vouloir offrir ce genre de vie à notre enfant et surtout, on n'arrivait plus à vivre avec cette peur au ventre d'accueillir un enfant si gravement malade sans être préparé, sans poser un choix réel dont je ne suis toujours pas capable de donner la teneur avec certitude.
Il y a 2 jours, à 18SA tout pile, nous avons réalisé une écho morphologique précoce. Nous avons découvert si notre enfant est une petite fille ou un petit garçon dans une telle émotion. Et notre bébé allait bien. Tout les voyants étaient au vert et pourtant, chaque médecin nous conseillait quand même l'amniocentèse. Nous sommes sortis de l'échographie avec la conviction que nous ne devions pas la faire, que nous ne voulions pas prendre ce risque pour notre enfant qui s'accroche si bien à la vie, que je sens bouger depuis des semaines maintenant, que nous aimons si fort.
Mais le soir même, alors que je voulais prendre le temps d'enfin annoncer la grossesse à des proches qui n'étaient pas au courant, je n'y arrivais pas. J'avais tellement peur que malgré tout Pimprenelle soit malade, qu'elle meure bien trop vite... Mon mari était sur de lui, il ne voulait pas prendre ce risque, et il ne changerait pas d'avis. Le lendemain, nous avions rdv avec le diagnostic anté natal. On devait rendre notre décision. Pas définitive, il aurait toujours été temps de réaliser cet examen plus tard, mais pour le moment...
Et le lendemain, je ne me sentais pas à l'aise. Je me demandais comment vivre sereinement cette fin de grossesse sans savoir, en ayant peur pour notre tout petit chaque jour que Dieu fait, avec toujours cette arrière pensée, au delà des risques normaux d'une grossesse si précieuse. J'ai un peu bousculé mon mari qui faisait un peu l'autruche, parce qu'il repoussait l'échéance de l'examen sans le refuser totalement, pour qu'on se pose les vraies questions.
Et hier, nous avons posé un acte qui nous a tant couté, parce que nous avons pris sciemment le risque de perdre notre tout petit bébé et on a fait l’amniocentèse. Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur du geste, et je faisais confiance à l'équipe de notre maternité. Une fois les papiers signés, installée sur une table d'opération le bide à l'air, bien désinfectée, petit bébé repéré, la piqure a été faite. Traverser l'utérus fait très mal, mais c'est rapide. Notre enfant si gigoteur a été très calme au moment de la ponction, comme si il avait peur, comme s'il avait compris. Sur le moment je me suis quand même demandé ce que je faisais encore là, après toutes ces FIV, ces IAC, pourquoi encore cette étape douloureuse et anxiogène... Pourquoi soumettre ce petit bébé qui n'avait rien demandé à tous ce stress.
Dans ce périple, nous avons une chance, des résultats qui devraient être très rapides car on peut bénéficier d'une technique de FISH. Aujourd'hui ou demain, on nous appellera. Je suis en alerte permanente, branchée à mon téléphone, terrorisée à l'idée que les résultats soient mauvais. Je n'ose pas bouger, les risques de fausse couche liés à l'amniocentèse sont présents les premiers jours, je cours aux toilettes à chaque sensation mouillée pour être sure que ce n'est pas du liquide amniotique, les contractions liées au geste m'angoissent.
Dans quelques heures, je saurais. Je saurais si la vie est belle ou si notre cœur se brise...
Pourvu que notre décision ait été la bonne, pourvu que notre bébé soit en bonne santé, pourvu que les complications de l'amniocentèse ne soient pas pour nous...
Sans doute aussi parce que depuis le début, on sait qu'il y a cette épée de Damoclès, cette anomalie chromosomique qui peut tout faire chavirer. Des chromosomes mal fichus que je lui aurais transmis.
On a fait l'autruche un moment, on se disait que si la fausse couche nous épargnait, si les échographies étaient parfaites, notre enfant ne pouvait PAS être aussi malade que les généticiens le craignaient.
Après plusieurs rdv en diagnostic anté-natal, on a réalisé que si, que même avec des échographies parfaites, son cerveau pouvait être très très atteint et que dans ce cas, jamais notre bébé ne bougerait volontairement, ni ne parlerait, ni ne communiquerait, dans l'incapacité de réfléchir, de penser, avec une épilepsie qui détruirait le peu de capacité qui resterait. Nous n'étions pas certains de vouloir offrir ce genre de vie à notre enfant et surtout, on n'arrivait plus à vivre avec cette peur au ventre d'accueillir un enfant si gravement malade sans être préparé, sans poser un choix réel dont je ne suis toujours pas capable de donner la teneur avec certitude.
Il y a 2 jours, à 18SA tout pile, nous avons réalisé une écho morphologique précoce. Nous avons découvert si notre enfant est une petite fille ou un petit garçon dans une telle émotion. Et notre bébé allait bien. Tout les voyants étaient au vert et pourtant, chaque médecin nous conseillait quand même l'amniocentèse. Nous sommes sortis de l'échographie avec la conviction que nous ne devions pas la faire, que nous ne voulions pas prendre ce risque pour notre enfant qui s'accroche si bien à la vie, que je sens bouger depuis des semaines maintenant, que nous aimons si fort.
Mais le soir même, alors que je voulais prendre le temps d'enfin annoncer la grossesse à des proches qui n'étaient pas au courant, je n'y arrivais pas. J'avais tellement peur que malgré tout Pimprenelle soit malade, qu'elle meure bien trop vite... Mon mari était sur de lui, il ne voulait pas prendre ce risque, et il ne changerait pas d'avis. Le lendemain, nous avions rdv avec le diagnostic anté natal. On devait rendre notre décision. Pas définitive, il aurait toujours été temps de réaliser cet examen plus tard, mais pour le moment...
Et le lendemain, je ne me sentais pas à l'aise. Je me demandais comment vivre sereinement cette fin de grossesse sans savoir, en ayant peur pour notre tout petit chaque jour que Dieu fait, avec toujours cette arrière pensée, au delà des risques normaux d'une grossesse si précieuse. J'ai un peu bousculé mon mari qui faisait un peu l'autruche, parce qu'il repoussait l'échéance de l'examen sans le refuser totalement, pour qu'on se pose les vraies questions.
Et hier, nous avons posé un acte qui nous a tant couté, parce que nous avons pris sciemment le risque de perdre notre tout petit bébé et on a fait l’amniocentèse. Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur du geste, et je faisais confiance à l'équipe de notre maternité. Une fois les papiers signés, installée sur une table d'opération le bide à l'air, bien désinfectée, petit bébé repéré, la piqure a été faite. Traverser l'utérus fait très mal, mais c'est rapide. Notre enfant si gigoteur a été très calme au moment de la ponction, comme si il avait peur, comme s'il avait compris. Sur le moment je me suis quand même demandé ce que je faisais encore là, après toutes ces FIV, ces IAC, pourquoi encore cette étape douloureuse et anxiogène... Pourquoi soumettre ce petit bébé qui n'avait rien demandé à tous ce stress.
Dans ce périple, nous avons une chance, des résultats qui devraient être très rapides car on peut bénéficier d'une technique de FISH. Aujourd'hui ou demain, on nous appellera. Je suis en alerte permanente, branchée à mon téléphone, terrorisée à l'idée que les résultats soient mauvais. Je n'ose pas bouger, les risques de fausse couche liés à l'amniocentèse sont présents les premiers jours, je cours aux toilettes à chaque sensation mouillée pour être sure que ce n'est pas du liquide amniotique, les contractions liées au geste m'angoissent.
Dans quelques heures, je saurais. Je saurais si la vie est belle ou si notre cœur se brise...
Pourvu que notre décision ait été la bonne, pourvu que notre bébé soit en bonne santé, pourvu que les complications de l'amniocentèse ne soient pas pour nous...
mercredi 17 septembre 2014
Juste pour rire...
Je cours, je passe peu et j'en suis désolée, surtout de si peu commenter chez vous... Mais de loin, je continue à croiser pour les copinautes, soyez en sures...
Ici, 3 mois sont passés, ça y est... Je ne sais même pas qu'en dire, je réalise peu, il y a toujours l'épée de damoclès de l'amniocentèse dans ce bonheur, on attend... Bref, tout va bien !
Mais je voulais tellement partager cette vidéo qui m'a fait hurler de rire avec vous, avec une spéciale dédicace à mon gynéco... Avec toute ma reconnaissance !
Ici, 3 mois sont passés, ça y est... Je ne sais même pas qu'en dire, je réalise peu, il y a toujours l'épée de damoclès de l'amniocentèse dans ce bonheur, on attend... Bref, tout va bien !
Mais je voulais tellement partager cette vidéo qui m'a fait hurler de rire avec vous, avec une spéciale dédicace à mon gynéco... Avec toute ma reconnaissance !
Sous titré ici pour les allergiques ;) : http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.veuxturire.com%2Fune-petite-fille-explique-a-un-medecin-obstetricien-dou-viennent-les-enfants%2F&h=WAQEeD5cg
vendredi 29 août 2014
Miracle...
Notre miracle, pour l'instant bien là, bien vivant, et une joie qui envahit nos cœurs comme jamais...
Merci d'être là, je pense très fort à vous tous...
Et plutôt que des mots, 6cm d'un immense bonheur...
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