Je n'arrive pas beaucoup à écrire ces derniers temps. Je me sentais submergée par tant d'émotions...
Tant de tristesse pour cet avenir perdu, cet enfant de juillet qui aurait comblé nos bras et nos cœurs, cet enfant de juillet que nous avons à la fois si peu eu le temps d'imaginer mais un désir si grand de bercer.
Tant d'angoisse pour cette fausse couche à vivre, la douleur, la perte, et l'idée que, probablement, possiblement, ce n'est pas la dernière...
Tant d'espoir aussi pour l'avenir, car ce tout petit être qui n'a pas grandi m'a fait ressentir un instant la joie d'être un jour mère, et presque de l'affection pour ce ventre que je hais d'être si peu fertile.
Tant d'amour pour cette si petite vie née de nous, née de cet homme que j'aime tant et que j'ai épousé. Et le vide que la perte engendre aujourd'hui me semble si vaste.
Aujourd'hui, je me sens lasse, lasse des dernières semaines pendant lesquelles j'ai tant espéré un miracle qui n'est pas venu, vide, vide de ces sentiments, tant les positifs que les négatifs. Il faut avancer, laisser derrière soi ces moments si intenses de la vie et de la mort pour reprendre son quotidien et l'espérance d'un enfant. Je sens que les larmes qui sont pourtant si proches, ne coulent pas, ne coulent plus. Douces amies qui lavent la peine...
J'ai déclenché la fausse couche samedi soir, à presque 8 SA. Cette nuit là a été une des pire de ma vie, physiquement les contractions ont été d'une violence que je n'aurais pas imaginée. Et puis voir ce tout petit sac au fond de la cuvette m'a emplie d'une nausée difficile à passer. Peut être qu'au fond la douleur était nécessaire pour prendre conscience, pour passer à autre chose, pour porter à nouveau nos espoirs sur la suite...
J'ai énormément pensé à vous toutes qui avez connu ces terribles moments, parfois même à plusieurs reprises... Lutine, Pimpim, Bounty, Little wife, Marred'attendre, Sophie, Mimo, Céline, 28 jours, les 2 Lily, La fille, Boule de mousse, Nana, Lulu, Barbidou et celles que j'oublie. J'ai aussi tenu grâce à vous, à cette certitude en vous voyant que la vie reprend le dessus, que le temps apaise les peines pourtant si vives... Merci infiniment pour vos messages et le courage que vous déployez toutes dans ce combat.
Si seulement, si seulement c'était autrement... On n'a pas du encore assez galérer...
Ce post, bordel qu'il me serre le ventre. Oui le temps apaise, puisse celui ci passer plus vite pour vous.
RépondreSupprimerLes mots n'effaceront pas votre douleur mais je suis sincèrement navrée que vous ayez du subir, affronter cette perte.
De tendres, très tendres pensées
Je t'ai oubliée Marion :( Je suis désolée... J'espère pour cette petite vie qui se développe en toi. Merci beaucoup...
Supprimeret puis si ce n'est pas déjà fait sache que si tu as encore mal, contractions et cie, l'eau chaude soulage extrêmement. Bain, bouillotte tout ce que tu peux. La douleur morale est déjà bien assez lourde, j'ai souffert le martyre physiquement à la première alors à la deuxième j'ai tout fait pour faire taire au moins la douleur physique. je t'embrasse (et ne t'excuse pas, ne pense qu'à toi, qu'à vous)
SupprimerLes mots sont bien peu de choses face à cette souffrance et cette injustice. sache juste que j'ai beaucoup pensé à toi ce week-end et que je t'embrasse très très fort.
RépondreSupprimerJe viens de te lire Kattel, je croise si fort pour ce tout petit que tu couves de ton amour. Merci beaucoup, vraiment.
SupprimerTu arrives à écrire, à libérer une partie de cette douleur si difficile à décrire... et en plus tu es pleine d'attention envers d'autres, je te trouve Formidable, sincèrement. Prends soin de toi, prenez soin de vous, la violence de cette perte est si douloureuse. Je t'embrasse fort
RépondreSupprimerJe n'ai tellement rien de formidable tu sais, je n'arrive à penser qu'à tout ça, mon travail prend sacrément du plomb dans l'aile, je n'ai pas encore retrouvé la joie de vivre... Mais c'est sans doute un peu long. J'ai hâte que chez toi un petit se niche bien vite ! Merci de tout coeur.
SupprimerJe suis désolée Lisette. J'ai mal pour toi qui a passé une nuit si terrible physiquement et moralement. Prends le temps nécessaire pour évacuer tes larmes et te remettre de ces durs moments.
RépondreSupprimerPlein de pensées.
C'est vraiment très douloureux, je n'aurais pas cru à ce point... Et j'ai encore mal ce matin, mais j'espère que c'est la fin. Merci de tes pensées et de passer, vraiment !! Tu portes un immense espoir, je croise à fond :)
Supprimerje n'ai pas eu à prendre de médicament pour ma FC de FIV1, mais la douleur a été tout aussi vive... . On n'oublie jamais malheureusement, les larmes remontent de tant en tant quand on pense à ce qu'aurait été la vie s'il n'y avait pas eu de malheur. Alors, prends le temps pour ton couple, pour te rappeler qu'il vous reste votre amour infaillible, et petit à petit, tu retrouveras l'envie de te battre.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Oh Titpouce excuse moi je t'ai oubliée aussi :( Merci d'être passée, je pense à toi chaque soir pour que ce ou ces petits que tu portes grandissent vaillamment !!
SupprimerC'est gentil, merci petite Lisette. Ne t'excuse pas, tu n'as pas à retenir tous les nombreux CV pmesques, il n'y a aucun souci. Je pense moi aussi à toi tous les jours.
SupprimerC'est exactement ça : comme si ce que tu avais déjà vécu n'était pas déjà assez difficile ? Je suis tellement triste pour toi. Je ne sais pas quoi te dire de plus, les mots sont tellement dérisoires.
RépondreSupprimerTon petit mot ne l'est pas, ça me touche infiniment de savoir que je ne suis pas seule, et que ma peine semble légitime... Merci Lilie..;
SupprimerJ'ai tellement pense à toi ce week end sans oser t'écrire car ces moments se vivent peut etre seuls. J'ai du mal à te dire que ça passera car je ne pense pas m'en être encore remise (pour preuve les larmes ont encore coulé au cours d'un dîner avec ma meilleure amie) mais ça se patine quand même avec le temps. C'est si dur de passer par la quand on attend depuis si longtemps et qu'on espère si fort. Mais on est fortes miss, et l'espoir reprend le dessus.
RépondreSupprimerJe t'embrasse. Et j'espère que tu peux encore te reposer et que tu as renonce à ta présentation (dit celle qui prenait le cytotec au boulot et est retournée travailler le lendemain du curetage...). Bisous.
Je suis triste de te lire encore si marquée par la perte :( Tu as raison, je crois que le désir rend la perte bien plus importante, parce qu'on ne sait pas si un jour, on pourra espérer à nouveau. Tu es bien plus courageuse que moi, je ne me suis pas résolue à aller au travail aujourd'hui, je bosse de chez moi, mais je me sens si fourbue, si fatiguée... J'ai refusé de faire la présentation. Je ne sais même pas comment tu as pu prendre le cytotec au bureau, j'ai passé 12h à gémir, à me tordre et à vomir de douleur... et j'ai encore bien mal aujourd'hui. Tu es une warrior !!!
SupprimerOh non Lisette je suis pas une warrior... Le cytotec n'a pas marche sur moi, un minuscule saignement le soir du premier jour de prise, et c'est pour ça que j'ai du en prendre pendant 5 jours, dont 3 au travail... Ça ne faisait pas effet sur moi. On a du aller jusqu'au curetage. La douleur physique que tu décris je pense l'avoir vécue le landemain du curetage car je me suis retrouvée pliée en deux dans les toilettes du travail. C'est la que j'ai compris que je n'aurais pas du aller travailler. Si j'avais eu ces douleurs le matin, pas sûre que j'aurais eu la force d'aller travailler. Tu as raison de travailler de chez toi en attendant de récuperer physiquement, le moral prendra un peu plus de temps mais ça ira mieux dans un petit moment. Bisous.
Supprimerque c'est dur .... toutes mes pensées t'accompagnent ... Je suis si peinée et triste pour vous :(
RépondreSupprimerMerci Zelda... Prends bien soin de toi, je t'embrasse.
Supprimeroui c'est vrai qu on n'oublie pas la douleur de ces moments là même si le temps fini effectivement par appaiser... que te dire pour essayer de soulager cette double peine, celle de perte de l espoir tant attendu (et si durement obtenu) et celle de la peur de ne jamais y arriver ? je ne sais pas...
RépondreSupprimerpour ma part j ai essayé dans un premier temps de foncer sur la suite des traitements parce qu il fallait avancer, coute que coute, et puis... et puis... je me suis rendu compte qu il fallait que je fasse ce deuil, qu il fallait que je reprenne confiance, qu il fallait que je me "pardonne" aussi (dans les fait je n y suis pour rien mais voilà. ..)
laisse tes larmes couler (si tu le peux) il faut bien que ça sorte...
en pensées avec toi...
C'est vrai que j'essaie de me projeter comme je peux dans le prochain TEC... Mais les délais font que de toute manière, j'ai le temps de dire au revoir à Némo d'abord... Merci beaucoup...
SupprimerCe post me donne la chair de poule.
RépondreSupprimerça fait tellement de mal d'y croire et que tout s'effondre.
Je pense fort à vous et vous envoie tout mon soutien (je sais bien que c'est très peu mais c'est tout ce que je peux faire)
Je vous embrasse fort.
Oh oui ça fait mal :( Et puis on croit toujours que ça n'est pas pour nous... J'ai l'impression que tout ce que je crains arrive... Etrange. Merci beaucoup Boupe :)
SupprimerJ'ai beaucoup pensé à toi, je continu.
RépondreSupprimerJe pense a toi tous les jours, je passe voir si il y a des nouvelles souvent... Je crois que c'est le genre de moment ou on a juste envie d'une énorme câlin entre PMette alors même si c'est virtuel moi je te fais un câlin...
RépondreSupprimerJ'ai oublié le s a PMettes... Un câlin collectif c'est mieux encore...
SupprimerJuste courage.. je connais cette douleur. Cette injustice quand tout s'arrête. J'ai été préservé des douleurs physiques, mais je connais ce sentiment de vide. Prends le temps qu'il faut pour remonter la pente, relever la tête et repartir de plus belle! grosses pensées pour toi..
RépondreSupprimerC'est le sentiment de vide qui est sans doute le plus lourd... Mais je me releverais :) Je l'espère vers un enfant un jour... Merci
SupprimerJ'ai une pensée pour toi chaque jour. Je sais, ça ne change rien... Prends le temps, prenez soin de vous... Et on est là pour toi.
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien fort.
Merci Cé de toutes tes attentions... Repose toi bien...
SupprimerCourage à toi Lisette.
RépondreSupprimerJe sais que c'est difficile tout ça (suis passée par là il y a quelques mois pour FIV2).
Je t'embrasse bien fort.
Erfff oui, malheureusement c'est trop fréquent... Je t'embrasse aussi, merci...
SupprimerComme c'est dur tout ça.
RépondreSupprimerGros bisous de courage. Je sais comme c'est difficile à vivre.
Merci Plume, j'espère que bientôt on aura de bonnes nouvelles de Plumeau tout rose et fripé :)
SupprimerDouce et vaillante Lisette, toutes mes pensées sont avec toi en ces jours si durs. Pense a toi et repose toi tout le reste est secondaire. Je t'embrasse de tout mon coeur et je suis désolée que la vie se montre aussi injuste.
RépondreSupprimerMerci Pimpim, je sais combien tu comprends... Oui c'est injuste... La nature est pas bien faite hein :S
SupprimerUne amie m'avait écrit que les indiens pensaient que si un être en devenir s'en allait c'était pour mieux revenir ensuite...
RépondreSupprimerToutes mes douces pensées ...
Si seulement :) Merci Barbidou !
SupprimerJe n'ai pas traversé cette épreuve, mais à travers ton témoignage, si poignant, et ceux de Mme Pimpin, j'ai un peu vécu la FC à travers vous. J'imagine à quel point ça doit être difficile. Je t'envoie tout plein de pensées. Bises.
RépondreSupprimerOh Gribou, ne la vis pas trop à travers nos témoignage, je te souhaite tellement de ne pas passer par cette épreuve... Il n'y a pas de raison... Merci...
SupprimerJe découvre ton blog... Nous avons vécu cette fc en parallèle... J'ai fait une FC après presque 3 ans d'essai, 3 IAC ... La première FIV en septembre était la bonne ... Mais le premier taux était bas... Et doublait en 70h ... Je me retrouve dans tous tes maux ... Je te (nous) souhaite de garder le cap... Courage
RépondreSupprimerPaquerette ça me rend bien triste pour toi... Quelle plaie :( Merci...
SupprimerBonsoir Lisette,
RépondreSupprimerJ'espère que ça va mieux et que les douleurs de la fausse- couche diminuent. Vas tu faire ta présentation mardi?
Je te souhaite de faire le deuil de ce bébé, du moins de ce qu'il représentait pour toi et ton mari.
Rien est perdu, l'aventure continue même si elle est difficile mais je suis sûre que dans quelques semaines, tu seras à nouveau d'attaque et que tu te battras pour fonder ta famille.
30 mois après ma fausse- couche, je porte ma petite puce qui naîtra dans environ 2 mois et demi. Tout est possible, même si cela prend du temps.
Tu as raison, étape par étape... Mais tu sais, cette translocation m'inquiète tant, de répéter les fausses couches..
SupprimerMerci pour ta parole d'espoir...
Je ne peux te rassurer sur cette histoire de translocation, les lois de la génétique sont impénétrables! Ton médecin saura certainement vous guider, peut être qu'un don d'ovocyte serait plus adapté?
SupprimerUne petite citation de Mark Twain sur laquelle tu pourras méditer: "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."
Bises
Oui chère Lisette le temps atténuera l'intensité de cette affreuse douleur et tu rebondiras, tu repartiras au combat, même si pour l'instant tu n'as qu'un goût de ruines dans la bouche. Toutes mes pensées.
RépondreSupprimerMerci à toi de passer alors que je sais combien c'est difficile pour toi... Je t'embrasse.
SupprimerEncore un petit message, pour te dire que tu n'es pas seule. Je ne t'oublie pas, ni ce que tu traverses. Douces bises et je ne suis certainement pas la mieux placée mais si l'envie te venait de vouloir en parler, n'hésite pas. Marion
RépondreSupprimerMerci beaucoup et heureusement, je ne suis pas seule car mon mari est vraiment très prévenant. Merci de tes pensées...
SupprimerJe pense à toi ma petite Lisette. Je veux encore y croire pour toi.
RépondreSupprimerOh Plume, il y a le cafard de début de soirée qui joue sans doute un peu mais ton petit mot me donne les larmes aux yeux... Merci d'y croire pour moi, toi qui a été si tenace, parce que parfois la désespérance n'est pas loin...
SupprimerSo faraway so close... ce sont ces mots qui me viennent en tête quand je lis au fur et à mesure ton parcours, si similaire au mien!... tu sais mettre les mots justes, sans parler des illustrations qui se suffisent presque à elles-même...
RépondreSupprimerune saleté d'épreuve de passée... ne pas se retourner, avancer, garder le cap.... on est des put"&n de warrior et on vaincra ok???
tu es épatante, vous êtes épatantes. Cette force que tu/vous as en toi/vous m'impressionne. Tu ne le vois peut être pas mais tu/vous êtes forte. Et ça finira par payer. Courage. je pense à toi. bisous!
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